Nostalgie 2175


Le spectacle

NOSTALGIE 2175

À partir du 13 septembre 2022
Dystopie dans l’ancienne chapelle des Hospitalières

Testament d’une mère à son enfant à naître

«Le cœur fait ce qu’il a toujours fait. Il bat. Dans un monde silencieux.»

En 2175, suite à une catastrophe climatique sans précédent, la température sur terre atteint 60 degrés Celsius. Les survivants ne peuvent plus affronter le monde extérieur sans vêtements de protection. Leurs appartements sont recouverts de tapisseries à base de peau humaine, tatouées pour évoquer des instants de bonheur en plein air, dont l’inspiration est tirée de films rescapés du monde d’avant. L’être humain est devenu incapable de procréer par voie naturelle. Mais une exception confirme la règle : elle s’appelle Pagona et découvre qu’elle est enceinte. Elle n’a passé qu’une nuit avec Posch, le père biologique. Cependant ce n’est pas de lui dont elle est follement éprise. C’est de son protégé, Taschko, qui a subi une agression le laissant grand brûlé, la peau d’une fragilité extrême.  Dès leur première rencontre, Pagona et Taschko savent qu’ils ne pourront jamais se toucher. Bien qu’elle n’ait presque aucune chance de survivre à l’accouchement, Pagona décide de mettre l’enfant au monde.

Une expérience immersive

Nostalgie 2175 est une invitation à se refugier dans une chapelle hors du temps. Dans le silence de ce joyau de l’architecture montréalaise, l’écho d’un orgue et les traces d’un amour fou, comme de l’encre sous la peau.

Note importante: Le spectacle est présenté sous forme de parcours immersif. Les lieux ne sont malheureusement pas adaptés aux personnes à mobilité réduite. Les spectateurs seront invités à prendre place sur des assises non conventionnelles. L’expérience immersive nécessite le port d’un casque d’écoute, qui sera prêté à chaque spectateur en échange d’une carte d’identité.

Billetterie

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Pour toute question: billetterie@acorpsperdus.com

La création de Nostalgie 2175 est rendue possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada ainsi que du Conseil des arts de Montréal.

 


L'équipe

D’Anja Hilling
Traduit de l’allemand par Silvia Berutti-Ronelt et Jean-Claude Berutti;
Texte publié aux éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’autrice

Mise en scène in situ de Geneviève L. Blais
Avec: Émilie Dionne, Pascal Contamine,  Miro Lacasse, Symon Henry et la participation de l’artiste tatoueuse Katakankabin

Installation in situ – Éric O. Lacroix, avec Fruzsina Lanyi

Costumes et objets – Fruzsina Lanyi

Musique – Symon Henry

Vidéo – Emmanuel Grangé

Lumière – Mathieu Marcil

Sonorisation et régie – Gabrielle Couillard

Assistance mes et régie plateau – Sophie St-Pierre

Régie vidéo: Francis Drouin

Collaborateurs artistiques: Camille Denêtre, Diane Rossi, Pénélope Dulude-de Broin

Crédit photo: Maxime Côté
Graphisme: Catherine Parent
Relations de presse: Daniel Meyer


Biographies

 

ANJA HILLING, autrice

Née en 1975 à Lingen (Basse-Saxe), Anja Hilling compte parmi les auteurs dramatiques allemands les plus brillants de sa génération. Son œuvre, traduite dans plusieurs langues, connaît un succès public et critique international. Son œuvre abondante connaît un succès public et critique grandissant.  Sa première pièce Sterne (2003) lui vaut une invitation au prestigieux Theatertreffen, les Rencontres Théâtrales de Berlin, et le Prix du meilleur espoir de la Dresdner Bank. Mais c’est avec Schwarzes Tier Traurigkeit (Tristesse animal noir, 2007), créé sur les plus grandes scènes étrangères, qu’elle accède véritablement à la reconnaissance internationale. En français, il est notamment créé en 2011 par Julien Gosselin du collectif Si vous pouviez lécher mon cœur à Vanves ; en 2012 par Claude Poissant à l’Espace Go de Montréal ; en 2013 par Stanislas Nordey au Théâtre national de la Colline, puis a fait l’objet d’une radiodiffusion sur France Culture.

Dans des fictions narratives autant que suggestives, elle saisit les préoccupations contemporaines – les thèmes de la faute et de la responsabilité humaine en particulier – et capte l’ordinaire du réel à travers des prismes oniriques d’une profonde poésie: un théâtre d’épidermes écorchés et d’émotions brutes.

 

GENEVIÈVE L. BLAIS, metteur en scène

Au cœur du Théâtre à corps perdus qu’elle a fondé en 2003, Geneviève L. Blais œuvre principalement comme créatrice d’expériences théâtrales in situ, mais aussi comme metteur en scène et autrice. Parallèlement à Nostalgie 2175, elle prépare présentement la création de Le Futur de Martin Bellemare, qui sera présenté à l’Usine C en février 2023. Parallèlement, elle développe avec l’autrice Aurore Jacob une expérience immersive sur la disparition des goûts, Sese Conservare, en France et au Québec. Elle travaille aussi à la création de Sous-bois, expérience forestière in situ, avec le béninois Jérôme Tossavi et l’arboriste Kim Farris-Manning, en complicité avec la Compagnie Digestif (Suisse).

Parmi ses créations récentes, mentionnons Intensément bleu de Juan Mayorga, rêverie sur fond de déluge, dans une piscine à ciel ouvert au centre-ville de Montréal (2021), ainsi que Rx Contes-Gouttes, consultations poétiques pour spectateur unique autour de textes de Martin Bellemare, présentées en tournée au Québec depuis l’automne dernier.  Elle a également écrit et mis en scène Somnambules, parcours dans sa maison d’enfance, ainsi que dirigé Local/Unit B-1717, thriller immersif d’Erin Shields dans les  Mini-Entrepôts Beaumont, Yukonstyle de Sarah Berthiaume à La Chapelle (Talisman Theater),  Unit 2003 du Anxiety Project de Theater Yes (Alberta), ainsi que Himmelweg – chemin du ciel de Juan Mayorga, parcours dans un cinéma art déco désaffecté.

@photo Marie-France Coallier

 

EMILIE DIONNE, comédienne

Diplômée en interprétation de l’Option-Théâtre du Collège Lionel-Groulx en 2001, Emilie Dionne participe dès sa sortie de l’école à la création de Petit Pierre, une pièce de Suzanne Lebeau mise en scène par Gervais Gaudreault, avec Le Carrousel, compagnie de théâtre, qu’elle interprète plus de 200 fois dans différents pays. Elle fait également partie de l’équipe de création des spectacles Le bruit des os qui craquent et de Trois petites sœurs. Dernièrement, elle jouait en France, en Espagne et au Québec, le spectacle Une lune entre deux maison, mis en scène par Marie-Eve Huot, avec cette même compagnie.

Emilie Dionne a joué au théâtre sur différentes scènes québécoises, dont au Théâtre du Nouveau Monde et à L’Espace Go. Au cinéma, elle est de La vie secrète des gens heureux et à la télévision, on a pu la voir dans L’Héritière de Grande Ourse, dans la deuxième saison de 19-2, la série Jenny, L’Effet secondaire et District 31. Avec les années, elle s’est perfectionnée dans le domaine de la voix; elle fait régulièrement de la surimpression vocale et enseigne la technique vocale et la diction depuis 2014, à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe.

@photo Marï Photographe

MIRO LACASSE, comédien

Miro Lacasse est diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada. Artiste d’une grande versatilité, il a participé à de nombreuses productions théâtrales avant d’entreprendre en 2004, un séjour de 6 ans à Las Vegas avec le Cirque du Soleil dans la production Kà, mise en scène par Robert Lepage. On a pu le voir sur scène, entre autre, dans Another Brick in the Wall de Pink Floyd à l’Opéra de Montreal mis en scène par Dominic Champagne, L’écolière de Tokyo de Jean-Philippe Lehoux mis en scène par Charles Dauphinais, Littoral de Wajdi Mouawad, Trainspotting mis en scène par Wajdi Mouawad, ainsi que ELLE de Jean Genet mis en scène par André Brassard. Il a aussi collaboré à plusieurs films dont Soleil Atikamekw de Chloé Leriche, It must be heaven d’Elia Suleiman, Hochelaga terre des âmes de François Girard ainsi que La voce de David Uloth et Chloé Cinq-Mars (pour lequel il a reçu le prix de meilleur acteur au Festival de films de Sapporo au Japon en 2016). Ainsi que plusieurs apparitions dans des séries télévisées, dont Patrick Senécal présente, Faits divers, Mon fils, L’heure bleue et CSI Las Vegas entre autres.«

 

PASCAL CONTAMINE, comédien

 

Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, Pascal Contamine a joué au théâtre dans une trentaine de productions, notamment, pour Wajdi Mouawad, René-Richard Cyr, Brigitte Haentjens, Jérémie Niel, Éric Jean, Jean Asselin, Robert Reid, Sylvie Moreau, Geneviève L. Blais… Il a aussi travaillé comme acteur au cinéma et à la télévision dans une quarantaine de productions, avec des réalisateurs tels que Manon Briand, Bernard Hébert, Alain Chartrand, Robert Ménard, Podz, Alain Desrochers, Stéphane Simard, Ian Lagarde…Pascal a aussi mis en scène plusieurs textes qu’il a écrits; la plupart de ces projets ont été produits par le Centre international de recherche et d’action artistique et multimédia (CIRAAM), une compagnie qu’il a fondée et dirigée de 2001 à 2012. 

@photo Mélany Bernier

 

SYMON HENRY, compositeur.ice/musicien.ne

La pratique artistique de Symon Henry se fonde sur l’interaction de trois axes majeurs dans ses créations, à savoir la musique de concert, les arts visuels et la poésie. Cette démarche transdisciplinaire se reflète tout particulièrement dans ses tableaux sonores — partitions graphiques instrumentales ou performatives, interprétées ici et ailleurs par des musicien·nes et artistes aux parcours aussi sinueux que possible.

Son premier recueil de poésie, son corps parlait pour ne pas mourir, ainsi que son premier livre de partitions graphiques, voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire, sont parus en 2016 aux Éditions de la Tournure. Le recueil poético-sonore L’amour des oiseaux moches (2020, finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur Général et au Prix Émile-Nelligan) a représenté un aboutissement important dans son parcours, ayant fait l’objet d’une publication aux éditions Omri et d’une production majeure de l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+). Symon est aussi directeur·rice artistique et musicale de nombreux projets – personnels ou en collaboration – depuis 2008.

@photo Turgeon-Dalpé et Bijuriya

KATAKANKABIN, artiste tatoueuse

Katakankabin a fait ses débuts dans l’univers du tatouage en 2012 à Guadalajara au Mexique. Elle a ensuite partagé son temps entre Montréal et New York City pour quelques années avant de partir faire un tour du monde où elle a pu tatouer à Vancouver, San Francisco, Los Angeles, Puerto Rico, Panama City, Brasilia, Sao Paulo, Shanghai, Hong Kong, Katmandu, Melbourne, London, Paris and Amsterdam. Elle a ouvert un studio en 2020 à Montréal sur le Plateau avec deux amis.

 

 

 

ÉRIC O. LACROIX, concepteur – installation in situ

Originaire de Lausanne (Suisse) il a complété une double formation d’architecte avant de venir s’installer au Québec en 1990. Dès son arrivée à Montréal, il a œuvré au sein de diverses firmes de création que ce soit en architecture, scénographie, design ou multimédia. Ce parcours singulier lui a permis de toucher à plusieurs sphères artistiques, toutes reliées au monde de la culture. Parallèlement à sa carrière d’architecte-scénographe pour des édifices culturels il enseigne la conception de décor dans différentes écoles de théâtre montréalaises, (École nationale et UQAM). Depuis près de 30 ans, il agit à titre de concepteur principal ou de directeur artistique à la scénographie (décors) pour de très nombreux projets de théâtre, de danse, de performance, d’expositions muséales ou d’opéra en étroite collaboration avec Anick La Bissonnière.  Passionné par la réalisation de spectacles in situ, Érico fait partie du Théâtre à corps perdus depuis la fondation de la compagnie en 2003. Il a signé les scénographies de Si les Oiseaux en collaboration avec le sculpteur Jean Brillant, RX : Contes Gouttes et Nostalgie 2175. Convaincu de la nécessité d’une fusion interdisciplinaire, il cherche à faciliter les rencontres avec de nouveaux créateurs afin de favoriser des expériences singulières faites dans des espaces architecturaux signifiants. La recherche du geste simple, de la juste forme, de la bonne matérialité, au sein de lieux poétiques, est au cœur de ses préoccupations artistiques.

@photo Anick La Bissonnière

FRUZSINA LANYI, conceptrice- costumes, objets, installation

Membre fondatrice d’À corps perdus, Fruzsina oeuvre comme conceptrice de costumes et de décors depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre en 2003. Elle a signé plus d’une soixantaine de créations sur la plupart des scènes montréalaises, aussi bien pour des productions «underground» qu’institutionnelles. Elle a collaboré avec plusieurs metteurs en scène d’ici, notamment Jérémie Niel et Alain Zouvi. Créatrice polyvalente et audacieuse elle aime relever de nouveaux défis que se soit comme accessoiriste, maquilleuse ou directrice artistique. Elle est aussi coach en conception de costumes à l’École nationale de théâtre du Canada et au collège Jean-de-Bréboeuf. Travaillant régulièrement en Hongrie, son pays d’origine, elle y a reçu en 2009 le prix pour le meilleur décor lors du 40ième festival du Film de Budapest. Le théâtre reste cependant son domaine de prédilection autant pour les rencontres et les échanges artistiques, que l’exploration et la création de nouveaux univers. Son travail lui a d’ailleurs valu le Cochon d’or de la meilleure conception de costumes en 2015.

 

EMMANUEL GRANGÉ, concepteur vidéo

Formé à la caméra et au montage en France, Emmanuel Grangé débute sur les plateaux de tournage avant d’arriver au Québec en 2016. En tant que vidéaste, il côtoie différents festivals de cinéma de Montréal et, découvrant les nouveaux moyens d’expression artistiques qu’offre la ville, il débute une formation en médias interactifs à l’Université du Québec à Montréal. Diplômé en 2021, il s’oriente vers la conception et l’intégration vidéo dans le spectacle vivant. Les riches rencontres qui ont suivi lui permettent d’approfondir son intérêt et sa réflexion sur la vidéo, qu’elle soit sur scène, en rapport au vivant, ou encore sur les possibilités dramaturgiques et immersives qu’elle offre quand elle s’allie à des médiums plus traditionnels.

 

 

GABRIELLE COUILLARD, sonorisation et régie

Après un baccalauréat en études théâtrales à l’UQAM, Gabrielle a exploré l’univers du spectacle vivant autant au son qu’à la production, particulièrement intéressée par la conception d’espaces sonores évocateurs de lieux et de sentiments marquants. Effectuant présentement une maîtrise en recherche-création en média expérimentale, elle entremêle différentes expériences de création et techniques audio, dont la poésie, le field recording et les transformations sonores en chaîne, pour créer de petits univers sonores abstraits. Elle s’intéresse tout particulièrement aux questions touchant la spatialisation sonore et l’immersivité, autant d’un point de vue technique que créatif. Elle explore la relation entre le corps et l’espace à travers le son, à partir de sa propre expérience du corps en situation de handicap (Dispositif Espace-corps, UQAM, 2022). Depuis 2019, elle mêle à sa pratique l’improvisation sonore par télématique, avec entre autres des collaborateurs de Colombie (Festival international de la imagen, 202 et 2021), de Toronto (série Exit Points, prodution par Michael Palumbo) et de Montréal (dont la série live drone avec Kasey Pocius, webdiffusions hebdomadaires au coeur de la pandémie).

@photo Dominic Lachance

 

SOPHIE ST-PIERRE, assistance à la mise en scène et régie plateau

Diplômée de l’UQAM en 2021 en scénographie, mais aussi en littérature et en linguistique dans ses multiples autres vies, Sophie trouve tout son plaisir à créer des images théâtrales dans l’action, tantôt en costumes, en décors, mais aussi en marionnettes et comme assistante à la mise en scène et régisseure-plateau. Elle collabore avec Alix Dufresne dans Spamalot! (2021), avec Philippe Boutin dans La Nuit du 4 au 5 (2021) et The Rise of the Bling Bling – La Genèse (2022), avec Étienne Lepage dans la reprise de La Logique du Pire (2022) et avec le Théâtre à Corps Perdus depuis 2021 sur différents projets. Débrouillarde, intègre et curieuse, elle aime toucher à tous les aspects de la production et trouver des solutions créatives, spécialement dans les projets hors normes.

@photo Patrice Tremblay

 

CAMILLE DENÊTRE, collaboratrice à la création

À la fois dramaturge, comédienne, médiatrice culturelle et metteur en scène, la pratique de Camille Denêtre s’ancre dans un désir d’interroger les crises que nous traversons comme société et les relations de pouvoirs en place. Lors de sa maîtrise de recherche-création, elle interroge les dynamiques perverses et la violence véhiculée par les télé-réalités profondément intriquées aux enjeux socio-politiques de chaque époque. Interpellée par les formes prenant place dans des lieux atypiques, elle travaille en France avec la compagnie le Pudding Théâtre (2015-2017). Au cœur de l’espace public, leurs créations tentent de raconter et de reconnecter les territoires et leurs mémoires en mobilisant collectivement leurs habitant.e.s. Depuis 2018, elle collabore avec le Théâtre à corps perdus comme assistante à la mise en scène, comédienne, dramaturge et coach pour les jeunes interprètes. C’est le début d’une belle collaboration artistique qui se poursuit sur plusieurs projets dont Somnambules, Alice travers le miroir, Intensément bleu et actuellement Nostalgie 2175. À sa pratique de créatrice, s’arrime un désir de transmission qui prend forme à travers divers projets et ateliers menés dans des écoles, avec des enfants et des jeunes.

@photo Marion Brunel


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